Notre propos, lorsque nous évoquons l¿existence, chez les Poissons, de « deux autres cerveaux que l¿encéphale », est de souligner le rôle important que jouent les organes génitaux (les ovaires et les testicules) d¿une part et le « microbiome » intestinal d¿autre part, en qualité de « centres décisionnels autonomes » qui sont susceptibles, à la fois, d¿interférer avec l¿encéphale mais aussi de fonctionner indépendamment de celui-ci grâce à une autonomie de gestion des informations afin de « moduler », par des signaux incitatifs ou répressifs, nerveux, neuro-endocrines et/ou hormonaux, leurs multiples comportements (alimentaires, protecteurs, migratoires, reproductifs et immunitaires¿). Un fonctionnement de chacun d¿eux suffisamment autonome et indépendant pour justifier le qualificatif de « cerveau décisionnel » qui leur est attribué¿