La voiture propre n'existe pas, même électrique et son bilan écologique, en prenant en compte sa production, batterie comprise provoque une énorme pollution minière. Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux : lithium, aluminium, cuivre, cobalt... le boom annoncé de la production de « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l'un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières.
Acheter une voiture électrique aujourd'hui, c'est comme acheter un magnétoscope juste avant l'arrivée des DVD car entre obsolescence programmée et évolution extrêmement rapide de la technologie, les modèles électriques sont quasiment dépassés d'une année sur l'autre.
De quoi faire chuter leur valeur résiduelle, et donc orienter les clients vers des leasing. Ceux-ci invitent à changer de voiture tous les trois ans, ce qui ternit encore le bilan écologique : plus de voitures fabriquées 0 = plus de pollution.